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Origine

Notre village se situe sur le bord de la Rivière Rouge, et compte une population de 940 habitants et une superficie de 57.18 km². L’histoire d’Huberdeau remonte à la grande épopée des Pays d’en Haut du Curé Labelle. C’est lui en effet qui y planta une Croix sur la Rouge. Ce geste de Foi en 1878, accompagne les origines de foi catholique en cette région.

Les débuts de la municipalité remontent aux environs de 1883, époque à laquelle des familles pionnières en provenance de Lachute, de Saint-Hermas, de Saint-Jérôme, de Sainte-Adèle et de Saint-Sauveur s'installent dans la région des Laurentides, entre Amherst et Arundel, à quelques kilomètres au sud de Saint-Jovite. Il y fondent en 1883 la mission de Notre-Dame-de-la-Merci, une église appelée « Mission Catholique » d’Arundel qui devint plus tard la paroisse Notre-Dame de la Merci d’Huberdeau.

En 2003, il y a eu fusion des paroisses catholiques de la région, faute de prêtres disponibles pour assurer des services adéquats et de centraliser l’administration.

Nous faisons maintenant partie de la nouvelle paroisse Notre-Dame-des-Monts » qui regroupe les territoires des paroisses supprimées dont « les biens en termes d’actif et de passif » sont remis à cette paroisse et administrés à Morin-Heights.

Lors de l'élection municipale, le 8 juin 1926, on a retenu le nom du bureau de poste établi en 1895 « Huberdeau », pour la nouvelle entité, en hommage à l'abbé Gédéon-Ubalde Huberdeau, qui fonde dans la paroisse de Notre-Dame-de-la-Merci, en 1887, un orphelinat à vocation agricole. L’orphelinat Notre-Dame de la Merci, propriété de l’institution des Frères de la Miséricorde a accueilli des jeunes en difficulté de 1924 à 1975. La vente de l’institution des Frères de la Miséricorde au réseau des Affaires Sociales sous le nom d’Accueil Vert-Pré de Huberdeau, c’est fait en 1975. Cet institut est maintenant connu sous l’appellation de Centre Jeunesse des Laurentides. Le décor huberdois, à l'image de maints villages laurentiens, présente un côté champêtre, planté qu'il demeure dans la vallée de la Rouge qui y coule. Le territoire est par ailleurs compris dans celui de l'ancienne municipalité du canton d'Arundel.

Consultez le Mémoire du Québec pour en apprendre plus sur Huberdeau.

Le Calvaire d’Huberdeau

Toponyme officiel : Site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau



Description : Le site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau, constitué en 1997, est un chemin de croix installé entre 1910 et 1920. Il est constitué de cinq stations de la Passion du Christ, d’une croix et d’une grotte de Notre-Dame-de-Lourdes. Les stations sont formées de vingt-sept statues en fonte de fer bronzée produites entre 1910 et 1920 par l’Union artistique internationale de Vaucouleurs. Le site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau est situé sur un mont à l’ouest du village d’Huberdeau, à proximité de la rivière Rouge et de l’église de Notre-Dame- de-la-Merci, dans la municipalité d’Huberdeau.

Consultez les autres onglets ou le site du Patrimoine-Culturel pour en apprendre plus sur le calvaire.

Historique du Calvaire

Le site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau est situé sur un mont à l’ouest du village d’Huberdeau. Ce territoire, anciennement compris dans le canton d’Arundel, est premièrement exploité par un marchand de bois, Sydney Robert Bellingham (1808-1900). Il est colonisé par des groupes anglo-protestants au milieu du XIXe siècle, avant d’être colonisé par des Canadiens-Français catholiques en 1875. L’installation de ces derniers et la création de la mission Notre-Dame-de-la-Merci sont favorisées par François-Xavier-Antoine Labelle (1833-1891) qui souhaite contrebalancer la présence protestante dans la région.

Un orphelinat ouvre en 1882 et deux ans plus tard, Joseph-Thomas Duhamel (1841-1909), évêque du diocèse d’Ottawa, confie l’oeuvre aux communautés françaises des Pères de Monfort et des Filles de la Sagesse, de la congrégation de la Compagnie de Marie. Aussitôt, une chapelle qui sert aussi de presbytère et d’école est construite. En 1891, le père montfortain Pierre Cesbron devient le deuxième curé résident. Inspiré par Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), fondateur de la congrégation, qui fit construire un calvaire monumental à Pont-Château, en France, au début du XIXe siècle, Cesbron initie par corvées la construction d’un calvaire en bois sur le mont dominant le village. À partir de ce moment, Huberdeau devient un lieu de pèlerinage particulièrement populaire dans la région.

Le calvaire en bois est remplacé par un chemin de croix dont les stations sont installées entre 1910 et 1920. Pour ce faire, les Pères de Monfort à Huberdeau font venir de France des statues grandeur nature (la plupart s’élève à deux mètres et les croix du christ et des larrons s’élèvent à neuf mètres) en fer de fonte bronzée. Celles-ci sont fabriquées par l’Union artistique internationale, atelier fabricant de statues religieuses situé à Vaucouleurs en France et dirigé par Charles Pierson (mort en 1923), fils du fondateur Martin Pierson (1836-1900). Le chemin de croix ne contient toutefois que cinq stations de la Passion du Christ. En effet, le voyage a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale et certains des bateaux transportant les statues auraient été coulés.

En 1923, l’ensemble des propriétés des Pères de Monfort à Huberdeau sont achetées par les Frères de Notre-Dame-de-la-Miséricorde et les Pères de Montfort quittent Huberdeau.

Le site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau est constitué en 1997. Aujourd’hui, le lieu demeure fréquenté. À chaque premier dimanche du mois d’août, la fête du calvaire rassemble de nombreux croyants.

Valeur patrimoniale du Calvaire

La valeur patrimoniale du site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau repose sur son intérêt ethnologique. Il évoque une pratique religieuse autrefois très populaire au Québec, le pèlerinage. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un renouveau important pour cette pratique se produit en France, notamment à Notre-Dame-de-Lourdes. L'engouement pour cette pratique gagne aussi le Québec. À l'occasion de fêtes religieuses, des foules convergent vers les lieux de pèlerinage afin de manifester leur foi. D’anciens lieux de pèlerinage sont alors remis en valeur, comme ceux de Sainte-Anne-de-Beaupré et de Cap-de-la-Madeleine. Le calvaire d'Huberdeau, par sa popularité, en est un autre bon exemple. À chaque premier dimanche du mois d’août, des personnes viennent y célébrer la fête du calvaire.

La valeur patrimoniale du site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau repose également sur son intérêt historique. Sous la volonté du père montfortain Pierre Cesbron, un premier calvaire est construit et mis sur pied par corvées en 1892. Il est remplacé entre 1910 et 1920 par un chemin de croix constitué de cinq stations de la Passion du Christ. Celui-ci témoigne de la contribution importante des Pères de Monfort au développement de la municipalité. Cette communauté arrive de France et s’installe à Huberdeau en 1884, à l’invitation de Joseph-Thomas Duhamel (1841-1909), évêque du diocèse d’Ottawa. Deux ans plus tard, elle se fait confier un orphelinat voué à l’enseignement de l’agriculture. Jusqu’à leur départ en 1923, les Pères de Montfort établissent et gèrent plusieurs autres équipements. En plus du chemin de croix et de l’orphelinat, ils font notamment construire une chapelle qui sert également de presbytère et d’école ainsi qu’une grange-étable.

La valeur patrimoniale du site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau repose également sur son association avec l’Union artistique internationale. Situé à Vaucouleurs dans la région Lorraine en France et anciennement nommé l’Institut catholique de Vaucouleurs, cet atelier fabricant d’art religieux est fondé par Martin Pierson (1836-1900) et repris par son fils Charles Pierson (mort en 1923). L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de statues en fonte de fer, mais son champ d’expertise s’étend graduellement vers d’autres formes d’art comme la peinture, suivant les besoins et les commandes qui se présentent à elle. Les statues en fonte du site du patrimoine d’Huberdeau, produites entre 1910 et 1920, témoignent de l’importance de la production de cet atelier pour le Québec, où leurs œuvres enrichissent les biens religieux de nombreuses paroisses.

La valeur patrimoniale du site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau repose également sur son intérêt paysager. Il offre des vues exceptionnelles sur les vallées en contrebas et se situe à proximité de la rivière Rouge. Le calvaire est de plus visible des environs et possède une importance dans le paysage. Son aménagement sur un promontoire, son orientation, la direction de la route et la distance entre les stations témoignent également de la fonction de pèlerinage du lieu.

Éléments caractéristiques du Calvaire

Les éléments clés du site du patrimoine du calvaire d’Huberdeau liés à son intérêt historique et paysager comprennent, notamment :

- sa situation à proximité de la rivière Rouge, au sommet d’un mont situé à l’ouest du village d’Huberdeau;

- son vaste terrain gazonné et boisé;

- l’escalier menant au promontoire;

- les cinq stations de la Passion du Christ posées sur des lits de pierre et la croix de la quatrième station;

- la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes;

L’Orphelinat des Frères de la Miséricorde

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Informations générales

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La venue de Frédéric Back

Visitez le site web de Frédéric Back.

Bureau de poste

Le premier bureau de poste établi à Huberdeau en 1895, était situé au 180 de la rue Principale et était sous la supervision de Madame Simone St-Georges.

Le 1er avril 1976 le bureau déménage au 232 rue Principale, le maître de poste en charge aujourd’hui est Monsieur Ghislain Brosseau.

Les heures d’ouverture sont :

Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00
Le samedi de : 9h00 à 12h00

Téléphone : (819) 687-9189